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Partir vers Compostelle ou l'histoire d'un virus

Cela a commencé par une petite randonnée entre le Puy et Conques, en 1999. En partant, je me disais que ce chemin, ancien et bordé de belles pierres, valait sûrement le détour. Seulement voilà, j'y ai attrapé un drôle de virus : en rentrant je me disais, un jour peut-être, je ferais le grand saut… mais n'étant plus étudiante depuis quelques années et pas encore à la retraite, je classais ce projet au rang des "on verra plus tard". L'hiver passe là dessus avec la routine du boulot, les occupations diverses et puis le virus commence à se manifester, doucement d'abord "et pourquoi attendre la retraite", et puis de plus en plus insistant : "et si tu essayais quand même?" Tu peux ne pas faire le chemin en totalité…juste une portion".
Bref, je cède à la tentation et commence à préparer le parcours sur la partie française du chemin. Mon choix est fait depuis longtemps; Ce sera la route du Puy, en solo.
J'envoie à tous mes amis randonneurs et non-randonneurs le parcours, les invitant à me rejoindre pour partager un morceau de chemin et un moment d'amitié. Ils sont nombreux à répondre à l'appel et ce chemin sera ponctué de rencontres attendues ou imprévues.

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